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Rapport sur la Réunion de lACICI/CEE-ONU : Préparation à la cinquième Conférence ministérielle de lOMC à Cancun (tenue dans la salle VIII à lOffice des Nations Unies, Genève, le 7 juillet 2003) |
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I. Introduction
1. Mme Carol Cosgrove-Sacks, Directrice de la division du développement du commerce et du bois de la Commission économique des Nations Unies pour lEurope (CEE-ONU) a présidé la réunion, dont le but était de constituer un forum ouvert destiné à favoriser une meilleure discussion sur les négociations actuellement en cours à lOMC. La CEE-ONU et lAgence de coopération et dinformation pour le commerce international (ACICI) ont conjointement organisé cette réunion, dans la mesure où les deux organisations partagent le même intérêt visant à aider les économies en transition et les petits pays à mieux comprendre les questions de Doha. 2. Mme Esperanza Durán, Directrice de lACICI a remercié la CEE-ONU davoir contribué à ces travaux organisés conjointement pour la troisième fois. Elle a rappelé aux participants que lACICI et la CEE-ONU avaient déjà tenu des réunions conjointes sur les Conférences ministérielles de lOMC préalablement à la réunion de Seattle et après la Conférence ministérielle de Doha. La directrice de lACICI sest félicitée des progrès accomplis par les économies en transition dans leur volonté de voir reconnus leurs intérêts spécifiques visés au paragraphe 38 de la Déclaration de Doha. En outre, elle a souligné limportance de laccélération du processus daccession des économies en transition qui ne sont pas encore membres de lOMC et a insisté sur le fait que les membres accédants peuvent à présent participer aux négociations de lOMC, ce qui constitue une amélioration manifeste de leur statut depuis la Conférence de Punta del Este. Six catégories déconomies en transition ont achevé le processus ou sont engagées dans le processus daccession à lOMC : 1) celles déjà intégrées dans lAccord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) avant linstitution de lOMC ; 2) celles qui ont rejoint linstitution avant la Conférence ministérielle de Seattle ; 3) celles qui y ont accédé entre la Conférence ministérielle de Seattle et celle de Doha; 4) les économies en transition qui y ont accédé depuis Doha; 5) celles à qui il reste du chemin à parcourir ; et 6) les économies en transition qui ont demandé le statut dobservateur mais qui doivent présenter une demande daccession pour engager le processus. Manifestement, chacune de ces catégories aura des intérêts différents à défendre dans les négociations commerciales du cycle de Doha mais saccordent sur des thèmes communs notamment sur la pleine mise en uvre des accords existants. II. Les progrès sur les négociations sur laccession à lOMC 3. M. Hector A. Millán, Conseiller principal du Secrétariat de lOMC, a constaté quaucun des pays les moins avancés (PMA) na accédé à lOMC depuis 1995, et il espérait que le Cambodge et le Népal y parviendraient avant la fin 2003. Si une dizaine déconomies en transition ont accédé à lOMC depuis 1995, une dizaine dautres sont engagées dans le processus daccession. Le nombre et létendue des engagements pris par les pays accédants varie sensiblement. Diverses questions systémiques concernent le processus daccession et la priorité est donnée à celles relatives au respect des lois et obligations de lOMC. Toutefois, il est toujours possible de négocier un compromis, comme le témoignent les cas de lArménie, qui a bénéficié dun délai de six ans pour mettre son régime de TVA en conformité avec lAccord de lOMC sur les subventions et les mesures compensatoires, et celui de la Chine qui a accusé du retard dans le domaine de lattribution des marchés publics. III. Laccession de la Russie à lOMC 4. M. Maxim Medvedkov, Ministre adjoint du développement économique et du commerce de la Fédération de Russie et négociateur en chef pour laccession de la Russie, a présenté son pays comme le septième plus grand territoire douanier du monde et comme un pays exportateur important de marchandises, de produits à valeur ajoutée et de services. Dans la mesure où le pays est également un grand importateur, il est tenu de participer au plus grand forum international lié aux questions commerciales. Si laccession à lOMC représente une priorité politique pour la Russie, elle entraîne également des implications économiques importantes. À cet égard, les termes de laccession doivent être équilibrés. Cependant, la Russie ne demandera pas des arrangements transitoires considérables. Puisque le processus daccession de la Russie en est à la phase finale, le Ministre adjoint a expliqué que la Russie était prête à inscrire les services financiers et les télécommunications dans un processus de transition progressive, mais la libéralisation ne sera pas totale. Dans la mesure où le taux de capitalisation dune grande institution financière occidentale dépasse celui de toutes les institutions financières russes cumulées, le degré de libéralisation convenu décidera du maintien des institutions financières nationales en Russie à long terme. 5. Si 80 pour cent des négociations bilatérales sur laccession concernant les biens sont achevées, les chiffres se situent entre 50 et 60 pour cent dans le domaine des services. Il était important de constater que les difficultés systémiques rencontrées au sein même de lOMC créaient des obstacles à laccession de la Russie. Par exemple, le manque de consensus parmi les membres sur la question de savoir comment devait être traitée lagriculture, a divisé les membres entre les partisans de la libéralisation et ceux de la multifonctionnalité, les deux groupes tentant de sassurer de lappui de la Russie à légard de leurs propres positions dans la perspective des négociations bilatérales relatives à laccession. De même, sagissant du domaine des services dans les négociations bilatérales, les négociateurs russes disposaient dune marge de manuvre étroite entre les membres qui souhaitent intégrer lexception culturelle et ceux en faveur dun marché libéré de toute entrave. En outre, des négociations difficiles ont dû être entreprises dans le même domaine, qui ne sont du reste pas achevées, en matière de libéralisation de la fourniture des services dénergie, de la distribution et de lextraction. Par ailleurs, dans le domaine de la protection de lenvironnement, la Russie a dû répondre à des demandes qui allaient au-delà des paramètres des Accords de lOMC existants. En réalité, de telles questions systémiques faisant partie dun cadre que les membres de lOMC ont à examiner à long terme, lorateur nétait pas convaincu que les aborder dans le contexte des négociations sur laccession était un moyen efficace de les régler. IV. Le Centre de commerce international (CCI) dans le cadre du Programme de travail de lOMC 6. M. Peter Naray, Conseiller principal du CCI, a insisté sur le fait que le CCI se consacrait à renforcer les capacités des économies en transition et des économies en développement de sorte quelles puissent mieux sengager dans le Programme de travail de Doha en tissant des liens solides entre le gouvernement et le milieu des affaires. Il a remarqué que si le calendrier des négociations commerciales dans les pays développés était déterminé avant tout par les intérêts commerciaux, celui des négociations commerciales dans les pays en développement et dans les économies en transition était, en revanche, peu influencé par les intérêts commerciaux. À cet égard, il est manifeste que la marge de manuvre des négociateurs commerciaux américains travaillant sur le commerce des droits de propriété intellectuelle est lourdement tributaire de la position de lindustrie pharmaceutique de leur pays. Il est également notoire quaucun pays ne saurait sengager effectivement dans les négociations actuelles sur laccès aux marchés sans une contribution de son secteur commercial. Cest dans ce contexte que le CCI uvre activement pour accueillir et promouvoir les réunions dans les pays en développement et les économies en transition où les fonctionnaires nationaux, le secteur commercial et les organisations non gouvernementales peuvent aborder les thèmes des négociations de lOMC. Pour illustrer les pièges dus à une insuffisance dintéraction entre le gouvernement et le milieu des affaires, lorateur a évoqué le cas dun membre de lOMC qui venait de faire des concessions dans le secteur automobile sans contribution substantielle de lindustrie automobile nationale. Ce nest quau moment de la mise en uvre de ces engagements quil est clairement apparu que lapplication intégrale des engagements entraînerait la faillite complète du secteur automobile national. Dans ce cas, il a été possible de renégocier les engagements, mais lexercice était coûteux. Dans le domaine des services, la participation du secteur des affaires était vitale. Cest ce type dexpérience, née de la nature abstraite des services, qui brosse un tableau clair de ce que sont pour le milieu des affaires les obstacles au commerce dans ce secteur. Si les pays en développement et les économies en transition représentaient effectivement leurs intérêts nationaux dans le cadre du cycle actuel de négociations commerciales, une interaction importante entre le gouvernement et le milieu des affaires pour élaborer leur programme national constituerait la clé de voûte. V. Les perspectives de la réunion de Cancun
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