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Note de synthèse |
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1. Dans le contexte dune libéralisation mondiale des échanges et dune internationalisation de plus en plus importante des réseaux de production, linvestissement étranger direct (IED) sest considérablement développé depuis les années 1990. En 1999, les flux totaux dIED ont atteint les 800 milliards de dollars US [Note 1] et, en 2001, ont dépassé les 750 milliards de dollars, dont environ 220 milliards étaient destinés aux pays en développement [Note 2]. En outre, les domaines du commerce et de linvestissement sont de plus en plus étroitement liés au sein de léconomie mondiale. Aujourdhui, les transactions entre les sociétés multinationales et leurs filiales étrangères constituent plus dun tiers des échanges du commerce international, alors quun autre tiers repose sur le commerce effectué entre ces mêmes sociétés et leurs fournisseurs [Note 3]. 2. Le débat relatif au commerce et à linvestissement sest de plus en plus polarisé, que ce soit parmi les décideurs ou dans la société civile (notamment les ONG, les groupes de consommateurs, les organisations syndicales, etc.). Les négociations relatives à lAccord multilatéral sur linvestissement (AMI) qui ont échoué à lOCDE illustrent bien cette polarisation dopinions concernant lutilité détablir des règles sur linvestissement au niveau multilatéral. 3. Concernant les accords internationaux sur linvestissement, quils soient bilatéraux, régionaux ou multilatéraux, il est nécessaire de trouver un juste milieu entre le fait détablir des règles prévisibles, qui aideraient à réduire les risques pris par linvestisseur étranger et favoriseraient donc les flux dIED dun côté, et, de lautre, celui de conserver une certaine flexibilité envers les pays daccueil afin quils puissent mettre en uvre leurs politiques en matière déconomie et de développement. 4. Les partisans dun Accord de lOMC sur linvestissement avancent que des règles multilatérales sur linvestissement permettraient aux gouvernements membres de mieux faire face aux évolutions des flux dinvestissement et des réseaux de production reposant sur des stratégies globales dentreprise. De plus, une approche multilatérale serait plus avantageuse pour les pays plus petits et plus pauvres, qui nont quun pouvoir de négociation limité, voire pas de pouvoir de négociation du tout, lorsquils négocient de façon bilatérale avec leurs principaux partenaires économiques. Les accords bilatéraux ou régionaux risquent de porter préjudice aux intérêts des pays tiers car ils sont discriminatoires par définition en plus dêtre coûteux en termes de négociation et de gestion. Les membres en faveur dun accord multilatéral estiment également que cela aiderait à accroître les flux dinvestissements étrangers dans le monde car des règles multilatérales fourniraient davantage de garanties juridiques aux investisseurs et encourageraient la prise dengagements en faveur dune libéralisation de laccès aux marchés pour les investissements étrangers. Cependant, ils reconnaissent également quil ne faudrait pas surévaluer laugmentation de lIED que létablissement dun accord multilatéral entraînerait et que la distribution géographique des flux dIED continuerait de dépendre en premier lieu des conditions spécifiques de chaque pays. 5. Dun autre côté, certains membres de lOMC restent fermement opposés à la création dun accord sur linvestissement à lOMC en faisant valoir que cela réduirait leur « marge de manuvre en matière de politiques », cest-à-dire leur capacité à mettre en uvre des politiques dinvestissement selon leurs propres objectifs de développement. Selon eux, les accords sur linvestissement bilatéraux ou régionaux sont mieux adaptés à cet effet car ils fournissent la protection que demandent les investisseurs étrangers tout en laissant le pays daccueil gérer ladmission de sociétés étrangères sur leurs territoires et dans leurs activités. Ils estiment que la conclusion daccords bilatéraux leur laisserait davantage de flexibilité que des négociations multilatérales au sein de lOMC. A ce sujet, ils soulignent le fait que la plupart des accords sur linvestissement bilatéraux ne couvrent que le traitement après établissement dun investissement étranger, laissant ainsi le pays daccueil décider du traitement avant établissement (cest-à-dire ladmission dun investissement) selon ses politiques et ses lois nationales. Ils soutiennent également que les avantages dun accord dinvestissement multilatéral sont loin dêtre prouvés et que cela ne va pas forcément entraîner une augmentation des flux dIED pour les pays en développement. Dans lensemble, ils pensent que louverture des marchés aux investissements étrangers et le fait que les gouvernements seront limités dans leur capacité à gérer leurs activités seront un prix à payer bien supérieur aux avantages qui pourraient être obtenus en négociant un accord sur linvestissement à lOMC. II. Le Programme de travail de Doha sur le commerce et linvestissement 6. Bien quun certain nombre dAccords de lOMC contiennent des dispositions concernant linvestissement étranger [Note 4], il nexiste actuellement à lOMC aucun ensemble de règles traitant de ce sujet de façon spécifique et globale. Depuis la conclusion du Cycle dUruguay et la création de lOMC en 1995, plusieurs membres ont étudié la possibilité de négocier des règles multilatérales sur linvestissement étranger dans le cadre de lOMC. 7. A la première Conférence ministérielle de lOMC, qui sest tenue à Singapour en décembre 1996, les membres ont décidé de commencer une analyse des liens entre commerce et investissement. Le Groupe de travail de lOMC qui a été établi dans ce but sest réuni de façon régulière afin dexaminer les liens entre commerce et investissement sous différents angles, dont notamment celui de la contribution de linvestissement étranger à la croissance économique et au développement et des avantages et inconvénients des accords dinvestissement bilatéraux, régionaux et multilatéraux. 8. En novembre 2001, à la quatrième Conférence ministérielle qui sest tenue à Doha (Qatar), les ministres de lOMC ont reconnu « les arguments en faveur d'un cadre multilatéral destiné à assurer des conditions transparentes, stables et prévisibles pour l'investissement transfrontières à long terme, en particulier l'investissement étranger direct » [Note 5]. Ils ont également convenu que les négociations dans ce domaine se dérouleraient après la cinquième session de la Conférence ministérielle, prévue à Cancún, Mexique, en septembre 2003, « sur la base d'une décision qui sera prise, par consensus explicite, à cette session sur les modalités des négociations » [Note 6]. Jusquà cette période, les ministres ont demandé au Groupe de travail de lOMC de porter son attention sur la clarification dun certain nombre de questions liées à un éventuel cadre multilatéral pour linvestissement [Note 7] et de définir plusieurs principes dont il faudra tenir compte, en particulier le fait dinclure une dimension développement au cadre, de garantir le « droit de réglementer dans l'intérêt général » pour les gouvernements et de sassurer que tout nouveau cadre pour linvestissement soit compatible avec les autres Accords de lOMC ainsi que les accords bilatéraux et régionaux déjà existants sur linvestissement. 9. Depuis la Conférence ministérielle de Doha, le Groupe de travail est passé du domaine « éducatif » et analytique à un débat beaucoup plus intense sur les éléments clés quun éventuel cadre de lOMC pour linvestissement pourrait contenir. Cela ne signifie pas pour autant quil existe un consensus parmi les membres sur lutilité et la réalisation dune telle structure. Parmi les pays développés, le Canada, le Japon et lUnion européenne sont très favorables à la mise en place de règles relatives à linvestissement au sein de lOMC. Les Etats-Unis, qui étaient au départ réservés sur le fait de négocier un accord sur linvestissement dans ce forum ont actuellement une approche plus proactive et se disent en faveur du lancement de telles négociations. Parmi les pays en développement membres, la plupart des pays latino-américains seraient prêts à négocier un accord multilatéral sur linvestissement si des progrès suffisants sont enregistrés dans dautres domaines du Programme de travail de Doha, en particulier celui de lagriculture. La Chine sest dite favorable à la tenue de négociations, mais sous certaines conditions (par exemple que laccord se limite à linvestissement étranger direct). Dautres pays en développement, notamment lInde et quelques pays dAsie du Sud-Est, refusent lidée dun accord sur linvestissement à lOMC au motif que cela réduirait leur capacité à appliquer des politiques dinvestissement selon leurs propres objectifs de développement. Les pays les moins avancés et, en particulier, les pays africains, acceptent quant à eux la logique dun accord multilatéral en le préférant aux approches bilatérales actuelles, tout en soulignant que le Programme de travail de Doha est surchargé et quils manquent de ressources humaines et de capacité institutionnelle pour pouvoir participer de façon adéquate à déventuelles négociations relatives à linvestissement. 10. Bien que les débats au sein du Groupe de travail aient aidé à clarifier et à mieux comprendre les conséquences dun possible accord sur linvestissement pour les membres, il na pas encore été décidé si des négociations auraient lieu à lOMC dans ce domaine. III. Les éléments clés dun éventuel cadre multilatéral pour linvestissement
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