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I. Introduction 2. Après lobtention dun accord sur le Programme de travail de Doha, le travail a commencé à Genève au début du mois de janvier 2002. La première tâche a consisté à établir le Conseil des négociations commerciales (CNC) qui, comme prévu dans la Déclaration ministérielle, a été chargé de superviser le déroulement des négociations. Suite à la discussion sur la présidence du CNC, les membres de lOMC sont convenus que le Directeur général de lOMC remplirait cette fonction, cest-à-dire M. Mike Moore jusquau 31 août 2002 puis M. Supachai Panitchpakdi dès son entrée en fonction, le 1er septembre 2002. 3. Quant à la structure des négociations, deux groupes de négociation ont été créés sous les auspices du CNC : un groupe sur laccès aux marchés et un groupe sur les règles de lOMC. En outre, le CNC a établi les différents organes intérimaires de négociation : les comités siégeant en sessions extraordinaires pour l'agriculture, les services, l'environnement, les ADPIC, le règlement des différends et le commerce et le développement. Les présidents, qui seront en fonction jusquà la cinquième Conférence ministérielle en 2003, avec possibilité de prorogation, ont été désignés le 15 février 2002. II. Ouverture des négociations 5. Bien que le contenu des négociations soit différent selon le domaine abordé, les procédures de négociation, qui devaient être convenues avant louverture des négociations à proprement parler, étaient les mêmes pour tous les groupes de négociation. Sil peut sembler relativement plus aisé de se mettre daccord sur les procédures (y compris les étapes de travail, les modalités ou lignes directrices de négociation, le nombre et la durée des réunions, les calendriers et dates-butoirs) que sur le fond, ce processus sest déroulé non sans accroc ni controverse. Il a été particulièrement difficile de parvenir à un accord au sein du groupe de négociation sur les droits applicables aux produits non agricoles (voir ci-dessous), ce qui a failli remettre en question le calendrier du Programme de travail de Doha, les procédures nayant été adoptées quà la réunion du CNC de juillet. Ce nest donc quaprès cette réunion, avant la pause estivale, que toutes les procédures de négociation ont été dûment mises en place et que les négociations ont pu réellement commencer. III. Compte rendu de la première étape 7. Bien que chacun dentre eux ait reconnu que tous les aspects des négociations étaient importants, les membres mesureront sans doute le progrès réalisé à laulne des avancées obtenues dans les domaines qui les intéressent le plus. Le progrès relativement lent sur le commerce et lenvironnement, les indications géographiques et les questions de Singapour a par exemple été un sujet de déception pour lUE. Les pays en développement membres ont, de leur côté, regretté labsence de progrès sur les questions les préoccupant, en particulier la mise en uvre, le traitement spécial et différencié, les textiles et les vêtements, et les ADPIC. En ce qui concerne les règles, les débats doivent déboucher sur des négociations, mais aucune date na été fixée pour cela, étant donné que le mandat de Doha n'indique aucun délai précis pour la négociation sur les règles de lOMC et ne fait référence quà une phase préliminaire visant à permettre aux membres didentifier les dispositions qui faussent les échanges et quils souhaitent voir éclaircies et améliorées, ce qui serait effectué au cours dune étape ultérieure. Le président du Groupe de négociation sur les règles a admis que labsence de date-butoir fixe était un avantage et donnait aux membres la souplesse nécessaire pour pouvoir négocier, compte tenu de la dynamique interne du groupe, et la possibilité dévaluer le progrès dans les autres domaines de négociation. IV. Mise en oeuvre 9. Les membres ont noté que la question des textiles et des vêtements, particulièrement importante pour plusieurs pays en développement membres exportateurs, avait peu évolué depuis Doha. Ces pays avaient demandé un plus grand accès aux marchés par lapplication effective des dispositions relatives à lintégration rapide des produits et lélimination des restrictions contingentaires. Ils avaient en outre souhaité le renforcement des disciplines concernant lutilisation des mesures compensatoires. Les membres nétant pas parvenus à se mettre daccord, il a été impossible de transmettre un rapport au Conseil général pour la réunion de la fin juillet 2002, comme cela était prévu dans la Décision sur la mise en uvre. 10. Les travaux sur la mise en uvre en matière dantidumping se sont effectués au sein du Groupe de travail de la mise en uvre, qui relève du Comité des pratiques antidumping. Le Groupe de travail étudie deux questions au sujet desquelles il doit formuler des recommandations et une question pour laquelle il doit élaborer des lignes directrices. Le délai fixé pour se mettre daccord sur les recommandations et les lignes directrices est de douze mois après Doha, une date qui sapproche à grands pas sans que des progrès visibles permettent de penser quelle sera respectée. En effet, conformément à la Décision sur la mise en uvre, le Comité des pratiques antidumping doit clarifier les dispositions de larticle 15 de lAccord antidumping et formuler des recommandations sur les modalités de sa mise en uvre en veillant à ce que, selon les dispositions impératives, une attention particulière soit accordée aux pays en développement avant lapplication de droits antidumping. Est également examinée la question de linterprétation de larticle 5.8 de lAccord antidumping, qui détermine si la marge de dumping est suffisamment faible (de minimis) et si le volume des importations faisant lobjet dun dumping est suffisamment négligeable pour que des droits antidumping ne soient pas appliqués, mais qui ne précise aucun délai pour ce faire. Le Comité devra donc étudier la question et formuler des recommandations à ce sujet. Enfin, dici à la fin octobre 2002, le Groupe de travail devra aussi élaborer des lignes directrices pour lamélioration des examens annuels de lAccord antidumping. 11. Les débats déjà anciens sur les règles dorigine se sont poursuivis et constituent une autre question liée à la mise en uvre qui a peu progressé. Lharmonisation des règles dorigine a constitué un défi majeur. Les dates-butoirs sont arrivées et ont été dépassées, la dernière à navoir pas été respectée étant celle fixée à la fin 2001. Le principal obstacle au consensus est lié aux conséquences que pourrait avoir cette harmonisation dans dautres domaines commerciaux comme lantidumping, les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS), létiquetage et les législations relatives aux marques de commerce ou de fabrique et les allocations de contingents. Sur la question de lantidumping, par exemple, les Etats-Unis sont opposés à lutilisation de règles dorigine harmonisées pour déterminer lorigine dun produit dans une affaire liée à lantidumping. Selon les pays en développement membres, une fois quun accord aura été trouvé sur les règles dorigine, celles-ci devraient sappliquer à toutes les transactions commerciales non préférentielles. Ainsi, tant quune décision naura pas été prise sur lobligation ou non dutiliser les règles harmonisées pour toutes les transactions commerciales, il ne sera pas possible davancer sur la résolution des questions techniques, qui sont elles-mêmes sources de conflit. En outre, les effets dune harmonisation de lorigine est une autre question importante (soulevée depuis 1998) qui doit être rapidement traitée. Elle a dailleurs été considérée par plusieurs délégations comme étant le principal obstacle à la progression du travail du Comité des règles dorigine. Certains pensent que, en parvenant à un accord commun sur les effets dune harmonisation des règles dorigine sur dautres accords de lOMC, une étape décisive serait franchie. Cette question est étroitement liée aux dispositions des procédures antidumping et à lapplication des mesures SPS et des réglementations sur les contingents. En franchissant cet obstacle, il serait ensuite plus facile de progresser dans la résolution de problèmes liés à dautres règles dorigine. 12. De même, les difficultés liées à la mise en uvre en matière dévaluation en douane ne sont pas encore résolues et concernent, entre autres, la détermination de la valeur en douane lorsque celle-ci est effectuée sur la base de la valeur déclarée, étant donné que beaucoup de pays en développement émettent des doutes quant à lexactitude de cette valeur. La Décision sur la mise en uvre reconnaît les préoccupations des pays en développement membres à cet égard et donne pour instruction au Comité de lévaluation en douane didentifier et dévaluer les moyens daider les pays en développement membres grâce à un échange de renseignements avec les pays exportateurs afin de déterminer les valeurs à lexportation. Le Comité doit en faire rapport au Conseil général dici à la fin 2002 au plus tard. 13. Le réexamen, au cours de la deuxième moitié de septembre 2002, des demandes de prorogation de la période de transition de huit ans pour lélimination des subventions à lexportation au titre de larticle 27.4 de lAccord sur les subventions et les mesures compensatoires (SMC), présentées par 19 pays en développement [Note 1], a eu un résultat bien plus encourageant. Conformément à la Décision sur la mise en uvre, qui prescrivait au Comité des subventions et des mesures compensatoires de proroger la période de transition, ces pays pourront conserver leurs programmes de promotion des investissements et des exportations en continuant daccorder des exonérations fiscales aux zones industrielles, aux zones franches et aux zones de transformation à lexportation, et des subventions pour les résultats à lexportation et lutilisation dintrants dorigine nationale pour un an encore, jusquen 2003. Ces prorogations pourront ensuite être renouvelées chaque année jusquen 2007. 14. Deux questions de mise en uvre liées aux ADPIC sont en train dêtre examinées : la première concerne la prorogation de la période de transition de cinq ans prévue à larticle 64.2 sur le règlement des différends. Cet alinéa dispose que la plainte en situation de non-violation des dispositions de larticle XXIII.1 b) et c) du GATT de 1994 sur lannulation ou la réduction davantages ne sappliquera pas pendant une période de cinq ans [Note 2]. Certains pays développés membres et plusieurs pays en développement membres restent davis que cette disposition, qui concerne plus laccès aux marchés que les ADPIC, devraient être définitivement exclue. Dautres, en loccurrence les Etats-Unis, font valoir que le recours en situation de non-violation garantirait que la souplesse offerte par lAccord ne soit pas utilisée de façon abusive pour éviter de se conformer à des obligations légitimes. La date limite pour la formulation de recommandations par le Conseil des ADPIC est la cinquième Conférence ministérielle. 15. La seconde question de mise en uvre liée à lAccord sur les ADPIC est celle du transfert de technologie au titre de larticle 66.2 (paragraphe 11.2) qui dispose que les pays développés doivent offrir des incitations à leur secteur privé afin de promouvoir le transfert de technologie vers les PMA. La Décision sur la mise en uvre réaffirme le caractère impératif de cette disposition et prévoit la mise en place dun mécanisme, sous les auspices du Conseil des ADPIC, visant à assurer la pleine mise en uvre des ces obligations par les pays développés membres. La date limite pour la présentation par les pays développés de rapports détaillés sur le fonctionnement dans la pratique de ces incitations est fixée à la fin 2002. Ces communications doivent être réexaminées et mises à jour chaque année. V. Etat davancement du Programme de travail de Doha 16. Les négociations sur lagriculture continuent de diviser les membres de lOMC, de la même façon que celles qui les ont séparés au cours du Cycle dUruguay. Cela est apparu nettement pendant les sessions extraordinaires du Comité de lagriculture. Comme convenu fin mars 2002, le programme de travail serait effectué en quatre sessions extraordinaires, échelonnées sur le reste de lannée 2002. Il débuterait par des débats sur les subventions à lexportation et se poursuivrait sur laccès aux marchés et le soutien interne. La dernière réunion de 2002, prévue fin novembre, permettrait de faire un bilan dans ces trois domaines. 17. Ainsi, comme convenu, la première réunion, qui sest tenue début juin 2002, a été consacrée aux crédits à lexportation, aux subventions à lexportation et aux entreprises commerciales dEtat. En ce qui concerne les crédits à lexportation, alors que lUE et les membres du Groupe de Cairns étaient favorables au raccourcissement des délais de remboursement, les Etats-Unis nétaient pas disposés à débattre dune approche spécifique, basée sur des règles, pour les disciplines relatives aux crédits à lexportation. De même, concernant les crédits à lexportation, ils préféraient lélaboration de règles relatives aux taux dintérêts, alors que lUE préconisait lapproche basée sur des règles et souhaitait trouver un moyen de calculer la partie « subvention » des crédits à lexportation en vue de la réduire progressivement. Au sujet des entreprises commerciales dEtat, les Etats-Unis ont demandé leur suppression alors que le Canada, lAustralie et la Nouvelle-Zélande, membres du Groupe de Cairns, demandaient quaucune distinction ne soit établie entre les entreprises commerciales dEtat et les négociants privés en céréales dans lapplication de disciplines relatives aux crédits à lexportation. 18. Le débat sur les subventions à lexportation na pas avancé, certains membres accusant lUE déviter le sujet des subventions à lexportation, tout en concentrant lattention sur les crédits à lexportation. Le Groupe de Cairns a demandé lélimination des subventions à lexportation dici trois ans alors que les Etats-Unis, eux, ont proposé une période de cinq ans. LUE a semblé plus disposée à débattre des réductions de subventions à lexportation en fonction du montant et non pas du volume, étant donné que cette approche laisserait la possibilité de subventionner certains produits spécifiques. Le Japon, de son côté, bien que prêt à envisager de réduire les subventions à lexportation, ne souhaitait pas accepter de calendrier pour leur élimination. 19. Le 25 juillet 2002, les Etats-Unis ont présenté une proposition complète et ambitieuse portant sur les trois piliers des négociations. Cette proposition demandait de fortes réductions tarifaires, lélimination des subventions à lexportation sur une période de cinq ans (voir le paragraphe ci-dessus), lélimination des monopoles dexportation, ainsi que la limitation du recours au soutien interne qui fausse les échanges. Comme lon pouvait sy attendre, cette proposition a suscité une forte controverse. Certains membres lont jugée déséquilibrée et irréaliste et ont fait observer quelle offrait un contraste saisissant avec la récente Loi des Etats-Unis sur l'agriculture. Dautres, notamment le Groupe de Cairns, se sont félicités de son orientation générale, considérant quil sagissait là dun effort positif pour sacquitter du mandat de Doha. 20. La proposition américaine a été discutée au cours dune réunion informelle de deux jours, fin juillet 2002, au sujet des modalités des négociations sur laccès aux marchés. Les divergences entre les membres de lOMC sont à ce stade devenues encore plus frappantes. Les débats sur laccès aux marchés se sont poursuivis de façon formelle début septembre 2002 et ont porté sur les réductions tarifaires, ladministration des contingents tarifaires [Note 4], la sauvegarde spéciale pour lagriculture et les entreprises commerciales dEtat. Dans le domaine des réductions tarifaires, la méthode fondée sur une formule divise les négociateurs : les uns préfèrent la formule dite suisse [Note 5], également appelée approche dharmonisation, étant donné quelle vise à obtenir une réduction plus importante des droits les plus élevés ; les autres préfèrent lapproche des réductions tarifaires linéaires utilisée pendant le Cycle dUruguay (lobjectif était alors une réduction moyenne de 36 pour cent). Les Etats-Unis, certains membres du Groupe de Cairns et plusieurs pays en développement [Note 6] membres penchent pour la formule suisse. La Corée du Sud, le Japon, la Norvège, la Suisse et lUE sy opposent, avançant quelle aurait des résultats injustes puisque certains pays seraient contraints de procéder à davantage de réductions que dautres. Sur la question des contingents tarifaires, des membres du Groupe de Cairns, opposés en cela à la Corée du Sud, au Japon et à lUE, étaient favorables à leur élimination progressive ainsi quà la réduction à zéro des droits contingentaires. Le président de la session extraordinaire du Comité de lagriculture a mis en garde les membres, leur faisant observer quil faudrait quils soient plus souples car il était nécessaire de progresser plus rapidement sils voulaient respecter la date-butoir de mars 2003 fixée pour ladoption des modalités de négociation en matière daccès aux marchés. 21. La session consacrée au soutien interne sest tenue, selon le calendrier prévu, du 23 au 27 septembre. Une fois encore, ce thème particulièrement épineux a opposé les partisans de la libéralisation de lagriculture aux « amis de la multifonctionnalité ». La rigidité des positions nationales a conduit les débats dans limpasse, obligeant le président de la session extraordinaire à faire observer que le manque de souplesse rendait plus difficile lexamen des modalités de négociation et le respect de la date-butoir de mars 2003. Il a notamment été impossible de parvenir à un accord au sujet de la question de savoir si les mesures de soutien interne de la catégorie verte, qui ne faussent pas les échanges et sont exclues des engagements de réduction, devraient être plus souples pour tenir compte, par exemple, des préoccupations des pays en développement (sécurité alimentaire, développement rural) ou dautres préoccupations des pays développés (compensation pour la production selon des normes plus élevées, préoccupations autres que celles des producteurs, bien-être des animaux). Les membres favorables à la libéralisation, qui souhaitaient un resserrement des disciplines relatives à la catégorie verte, appuyaient également lélimination des subventions de la catégorie orange qui faussent les échanges, ainsi que celle des versements directs (catégorie bleue) aux agriculteurs au titre de programmes de limitation de la production. LUE et la Suisse sy opposent, à moins dobtenir en échange des compensations dans dautres domaines de négociation, par exemple lenvironnement ou lextension des indications géographiques à des produits autres que les vins et spiritueux. La réunion consacrée aux questions en suspens relevant des trois piliers se tiendra du 18 au 22 novembre 2002. B. Services [Note 7] 22. Après la date-butoir du 30 juin 2002 fixée dans la Déclaration ministérielle de Doha pour la présentation des demandes initiales dengagements spécifiques, deux semaines de négociation sur les services ont eu lieu en juillet. Des progrès concrets ont été réalisés, comme la montré la présentation de demandes initiales bilatérales par 25 pays environ, demandant une amélioration de laccès aux marchés et couvrant tous les secteurs. Bien que ces demandes soient bilatérales et confidentielles, il est de notoriété publique que ce sont les pays développés qui ont présenté le plus de demandes, le nombre de pays en développement participant au processus étant faible. Les demandes des pays développés membres couvrent un large éventail de services, depuis lénergie jusquau tourisme, en passant par les services professionnels, les services de franchisage, les services informatiques et les services environnementaux. Les demandes des pays en développement portent sur les mouvements transfrontaliers des professionnels, les services professionnels, la construction, les services de distribution et les services maritimes. Si les pays en développement membres veulent avoir une participation réelle, il est urgent quils commencent à analyser ces demandes et il serait souhaitable quils définissent les secteurs pour lesquels il serait dans leur intérêt de présenter leurs propres demandes. 23. Les négociations ont également porté sur les marchés publics et les subventions dans le secteur des services. Sur la question des marchés publics, et bien que larticle XIII.2 prévoit des négociations multilatérales, les pays en développement font valoir que les marchés publics dans le domaine des services sont exemptés de lobligation en matière de traitement national, daccès aux marchés et de traitement de la nation la plus favorisée (NPF), en vertu de larticle XIII.1. Cependant, lUE, pour qui cette question revêt une grande importance, estime que laccès, le traitement NPF et le traitement national sont couverts par le mandat de négociation, si l'on admet la possibilité de choisir quels secteurs ouvrir et dimposer certaines restrictions au traitement national, lorsque nécessaire. Le président doit présenter un rapport de situation avant le 30 juin 2003. Quant aux subventions, qui ne sont pas actuellement assujetties à des disciplines, plusieurs membres (Argentine, Chili, Hong Kong) ont proposé que les membres fournissent des renseignements sur leurs programmes de subventionnement des services. 24. Aucun accord na été obtenu sur deux points essentiels pour les pays en développement, et qui ont par le passé fait lobjet dintenses débats : la clause de sauvegarde spéciale pour le commerce des services et la façon daccorder un crédit pour la libéralisation unilatérale autonome. Un consensus sest toutefois dégagé sur deux dates-butoirs : le 15 mars 2004 pour une éventuelle sauvegarde sur les services, et le 15 mars 2003 pour la présentation, par le président du Groupe de travail des règles de lAGCS, dun rapport sur la situation et sur les points daccord et de désaccord concernant la création dun mécanisme de sauvegarde. Plusieurs pays en développement membres ont indiqué quil était nécessaire de protéger leur secteur des services contre des circonstances imprévues, mais les pays développés (Etats-Unis et UE) sont opposés à ce mécanisme et sont préoccupés par les difficultés de mise en uvre. 25. Plusieurs difficultés se posent pour pouvoir parvenir à un accord sur les modalités de traitement de la libéralisation autonome : le crédit pour la libéralisation autonome devrait-il être obtenu par négociation bilatérale ou multilatérale ? Et louverture de secteurs négociée après le Cycle dUruguay (télécommunications de base, services financiers et services professionnels) devrait-elle être considérée comme une mesure autonome ? La réponse à cette dernière question est positive pour les pays en développement, qui préfèreraient unir leurs forces et négocier le crédit pour la libéralisation autonome sur le plan plurilatéral ou multilatéral. Le président a suggéré quil serait nécessaire de changer les positions et a invité les membres à faire preuve de plus de souplesse, afin que les questions en suspens ne soient pas un obstacle à lobtention dun accord sur les modalités de crédit pour la libéralisation autonome à la prochaine session extraordinaire du Conseil du commerce des services, qui aura lieu à la fin octobre 2002. 26. Les modalités du traitement spécial en faveur des PMA membres est une autre question importante « liée à la modalité ». En juin et juillet 2002, les débats se sont concentrés sur les différents points suivants : que les PMA contractent des engagements spécifiques dans un nombre restreint de secteurs de services ; quils devraient recevoir une assistance de la part des pays développés afin de mieux définir les domaines qui présentent un intérêt commercial pour eux et quils sengagent à investir dans ceux pour lesquels les PMA prennent des engagements spécifiques ; que les fournisseurs étrangers soient encouragés à les aider en ce qui concerne le transfert de technologie et la formation dans chacun des secteurs de services présentant un intérêt spécifique à lexportation pour les PMA, entre autres [Note 8]. A loccasion dune réunion informelle début octobre 2002, les PMA ont annoncé quils présenteraient une proposition formelle. C. Accès aux marchés pour les produits non agricoles27. Traditionnellement, les négociations sur les réductions des obstacles tarifaires et non tarifaires sont au cur des négociations commerciales multilatérales et, depuis leur préparation pour la Conférence ministérielle de 1999 à Seattle, un grand nombre de membres considèrent la prise en compte de laccès aux marchés pour les produits industriels comme un élément essentiel de tout programme de négociation. Avant la Conférence ministérielle de Doha, plusieurs pays en développement sétaient montrés peu favorables à des négociations sur les droits de douane sur les produits industriels, lérosion des préférences étant lune de leurs principales inquiétudes. Pour un grand nombre de PMA et de pays pauvres en développement membres, cette réticence était liée au risque de perdre à la fois les recettes douanières -qui représentent un soutien économique extrêmement important- et la protection. Cependant, la Déclaration de Doha répond à une demande de longue date de la part des pays en développement en permettant la réduction ou lélimination des crêtes tarifaires, de la progressivité des droits de douane et des obstacles non tarifaires sur les produits industriels. Elle établit un mandat clair selon lequel la gamme de produits visés sera complète et sans exclusion a priori. 28. Bien que les modalités des négociations soient assez clairement définies, les obstacles de procédure ont occupé, eux, une place importante. Les débats relatifs aux délais impartis pour déterminer les modalités des négociations étaient au point mort : la Quadrilatérale [Note 9] penchait au départ en faveur dune date adaptée aux délais sur les modalités de laccès aux marchés des services et de lagriculture, à savoir mars 2003. Cela leur permettrait de mesurer la valeur des contreparties des concessions faites dans dautres domaines de négociation, comme lagriculture, revêtant une importance particulière pour lUE. Les pays en développement membres, quant à eux, défendaient lidée dun délai plus long qui irait jusquà juillet 2003. La date initiale de compromis, fixée au 31 mars 2003 et proposée par le président, a finalement été acceptée par tous les membres, non sans dâpres débats avec les pays en développement et, jusquà la fin, avec lUE. 29. A la session de juillet du CNC, les membres ont finalement accepté que les modalités soient établies au plus tard le 31 mai 2003. Ils ont également convenu que les pays en développement et les pays les moins développés auraient moins de concessions à faire, comme lindique la Déclaration de Doha, « au moyen d'une réciprocité qui ne soit pas totale pour ce qui est des engagements de réduction ». Il existe plusieurs questions importantes sur lesquelles il est nécessaire de progresser afin de faire avancer les négociations. Lune des conditions préliminaires serait davoir des éléments de faits pour les négociations sous forme dinformations complètes sur les droits consolidés et les droits appliqués. La Base de données intégrée de lOMC (BDI) possède ces informations demandées par les membres mais elle est incomplète et nest pas entièrement mise à jour, en particulier pour les informations relatives aux pays en développement et aux PMA membres. En effet, le dernier état des communications contient des données pour 97 membres sur 144 seulement et, pour certaines informations, elle est loin dêtre complète [Note 10]. Afin de faciliter le processus de négociation, il serait crucial que cet instrument soit rendu effectif. La question des définitions est une autre difficulté quil reste à résoudre, en particulier celle des obstacles non tarifaires : devraient-elles aller plus loin que les mesures appliquées par un pays importateur et inclure par exemple des droits de sortie et des restrictions à lexportation ? Leur chevauchement avec dautres groupes de négociation est également un sujet à débattre qui est lié aux obstacles non tarifaires, en loccurrence la facilitation des échanges et les règles. 30. En ce qui concerne les modalités des négociations, plusieurs méthodes sont proposées et vont de lapproche zéro pour zéro (lélimination complète des droits de douane par le biais doffres et de demandes), généralement défendue par le Japon, les Etats-Unis et la Norvège pour certains secteurs, à lharmonisation des droits de douane grâce à la méthode basée sur une formule, proposition que la Corée et lUE préfèrent, ou encore la simple application dune réduction linéaire avec des opinions différentes sur ce que chaque différente modalité couvrirait et dans quel délai. Selon certains membres, la méthode de loffre et de la demande nest désormais plus applicable en raison du grand nombre de participants aux négociations. 31. Lamélioration de laccès aux marchés pour les biens environnementaux est un sujet délicat qui a été inscrit dans le mandat du groupe de négociation sur laccès aux marchés. Le premier obstacle est lié à la définition des biens environnementaux. Certains suggèrent dutiliser comme point de départ des listes déjà existantes, comme par exemple la liste des biens environnementaux de lAPEC (proposition défendue par la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis). Dautres (lUE) opteraient plutôt pour lapplication des procédés ou méthodes de production (PMP) pour pouvoir faire une distinction entre ces différents produits. Lutilisation des PMP comme critère de définition est fortement contestée par les pays en développement. D. Aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) 32. Indications géographiques. LAccord sur les ADPIC prévoit le même niveau de protection des indications géographiques que celui dautres catégories de droits de propriété intellectuelle mais une protection supplémentaire est octroyée aux vins et spiritueux. Sur cette question, les partisans et les opposants à lextension de cette protection supplémentaire à dautres secteurs sont des représentants de pays développés et en développement membres. Les partisans (la Bulgarie, Maurice, le Nigeria, le Sri Lanka, la Suisse et lUE) avancent que cette protection à deux niveaux nest pas justifiée et que lextension de la protection à dautres secteurs bénéficierait aux producteurs de produits de qualité, en particulier ceux des pays en développement membres. Les opposants (les Etats-Unis et le Groupe de Cairns) soulignent les dangers dune multiplication des barrières à laccès aux marchés qui entraînerait une augmentation des coûts et indiquent que la même protection peut être obtenue par le biais de la « normalisation ». 33. Les ADPIC et la santé publique. A la session qui a eu lieu du 25 au 27 juin, le Conseil des ADPIC a formellement adopté la décision prise lors de la Conférence ministérielle de Doha (paragraphe 7 de la Déclaration sur les ADPIC et la santé publique) qui diffère jusquen 2016 le délai imparti aux PMA pour quils mettent en place une protection par brevet pour les produits pharmaceutiques et les autres produits. De plus, le Conseil a approuvé une dérogation exemptant les PMA daccorder cinq ans de droits exclusifs de commercialisation pour tous nouveaux médicaments avant quils n'accordent la protection conférée par un brevet. Cependant, le droit pour les fabricants de déposer une demande de protection de brevet (système de la « boîte aux lettres ») est maintenu dans les PMA. Les pays africains avaient au début demandé une exemption à la fois pour les droits exclusifs de commercialisation et pour les demandes de protection mais ils ont finalement trouvé un compromis par cette solution. 34. La Déclaration de Doha sur les ADPIC et la santé publique a été considérée de façon générale comme un succès partiel en reconnaissant les difficultés auxquelles sont confrontés les membres qui ont des capacités de fabrication insuffisantes ou qui nen possèdent pas de pouvoir utiliser de manière efficace les licences obligatoires, car cela ne sapplique que pour lapprovisionnement des marchés nationaux. Le paragraphe 6 donne pour instruction au Conseil des ADPIC de trouver une « solution simple » à ce problème avant la fin 2002. Le débat sest centré sur les moyens juridiques qui pourraient être employés afin de modifier la protection par brevet qui existe actuellement. Deux positions opposées divisent les pays en développement membres, en particulier ceux qui ont la capacité de fabriquer des médicaments génériques, qui sont favorables à des règles sur les brevets moins contraignantes afin de permettre aux pays pauvres membres dobtenir des génériques de substitution aux médicaments brevetés, et les pays industriels qui souhaitent chercher des sauvegardes afin de limiter la prédominance des brevets et dempêcher que les substituts génériques ne soient en vente sur le marché mondial. Ainsi, les Etats-Unis ont soutenu lopinion selon laquelle les détenteurs de brevets devraient avoir la possibilité de fournir les médicaments et dutiliser des dérogations avant la publication des licences obligatoires. LUE a proposé que la disposition de lAccord sur les ADPIC relative à la limitation des licences obligatoires sur le marché national soit amendée. La Suisse, quant à elle, a suggéré que des sauvegardes spécifiques soient instaurées pour empêcher le détournement de produits en faveur du marché recherché, notamment lintroduction de restrictions quantitatives, en confiant aux importateurs et aux exportateurs la responsabilité de veiller à ce que les marchandises ne soient pas détournées. Elle a également proposé détablir des normes détiquetage et demballage dans le même but. Les négociations informelles se poursuivront en octobre. 35. Exclusions et alternatives au brevet : article 27.3 (b). Les dispositions de cet article de lAccord sur les ADPIC prennent en considération deux des principales préoccupations des pays en développement membres : dune part, la relation entre lAccord sur les ADPIC et la Convention sur la diversité biologique en ce qui concerne les questions liées aux brevets sur les organismes vivants et, dautre part, la protection des connaissances traditionnelles des communautés autochtones afin de développer des inventions, notamment des médicaments brevetés. Onze pays en développement11 ont présenté une proposition afin de modifier lAccord sur les ADPIC de façon à ce quil soit compatible avec les objectifs de la Convention sur la diversité biologique. Ces modifications seraient également destinées à limiter les actes de « biopiraterie », cest-à-dire lorsquune personne dun pays peut revendiquer des droits de brevets sur des ressources biologiques placées sous la souveraineté dun autre pays. Ainsi, les onze pays proposent quune demande de brevet requiert une autorisation de divulgation de la part du pays dorigine des ressources biologiques et des connaissances traditionnelles concernées, que les autorités du pays dorigine donnent leur consentement à lextraction de ces ressources et que des bénéfices équitables soient perçus selon le droit en vigueur dans ce pays. Les pays développés membres, en particulier les Etats-Unis et lUE, se sont opposés à cette modification de lAccord en invoquant le fait quil serait nécessaire détablir des distinctions entre la protection des droits de propriété intellectuelle et la réglementation de laccès aux ressources génétiques. 36. A la Conférence ministérielle de Doha, le mandat donné par la Déclaration de Doha concernant louverture des négociations sur le commerce et linvestissement, le commerce et la concurrence, la transparence des marchés publics et la facilitation des échanges à la Cinquième session de la Conférence ministérielle a été interprété de façon extrêmement différente. Cela a amené le président de la Conférence, à la demande de plusieurs délégations, à apporter des clarifications sur la signification exacte du texte adopté. Il considérait quune décision devrait être prise « par consensus explicite » avant que les négociations ne puissent commencer. En raison de la réserve des participants à ce sujet et de labsence dun mandat explicite, le débat sur les modalités na pas du tout progressé et celui sur les questions de fond na que très peu avancé. Cependant, les désaccords sur le fond sont évidents si lon considère les questions spécifiques que les négociations prendraient finalement en compte. 37. Groupe de travail du commerce et de linvestissement. Les désaccords qui divisent depuis longtemps les partisans dun accord multilatéral sur les investissements (UE, Canada, Corée et Japon) et les opposants à un tel accord (en général les pays en développement et les organisations non gouvernementales) ne semblent pas avoir beaucoup changé depuis la suspension, en 1998, des négociations sur un accord multilatéral sur linvestissement, organisées sous légide de lOCDE. Les débats concernant laccord international dinvestissement à lOMC se sont centrés sur des questions telles que la définition des différents types dinvestissements qui seraient pris en compte par laccord. Son champ dapplication devrait-il être limité à linvestissement étranger direct (IED), cest-à-dire un moyen de percevoir des intérêts à long terme en investissant dans des activités basées dans dautres pays ? Cest lavis des pays en développement membres, de même que du Japon et de la Corée, entre autres. Ou alors, laccord devrait-il englober également une définition de linvestissement « reposant sur les actifs », qui sétendrait aux portefeuilles et à dautres modes dinvestissement financier, en général à court terme et spéculatif ? Le Canada et les Etats-Unis sont favorables à cette définition élargie alors que lUE préfère une définition de lIED qui englobe tout mais ajouterait un investissement de portefeuille sil répond aux critères, afin dexercer une influence sur la gestion du bénéficiaire et établir avec lui une relation à long terme. 38. Les prescriptions en matière de transparence et la non-discrimination, notamment le traitement national et celui de la nation la plus favorisée (NPF), font également partie des questions à débattre. Sur les modalités, les propositions ont tourné autour de lapproche de la « liste positive ». Celle-ci est semblable à la méthode contenue dans lAGCS qui limite les secteurs dans lesquels des engagements ont été pris mais, à linstar de lAGCS également, assure une non-discrimination en imposant des obligations fondamentales sur le traitement NPF et le traitement national. Dautres questions nécessitent une clarification, notamment celles relatives aux exceptions, aux sauvegardes concernant la balance des paiements et aux consultations, afin de déterminer si les différends concernant linvestissement en vertu dun accord international dinvestissement devraient être régis par le mécanisme de règlement des différends de lOMC. 39. Groupe de travail de linteraction du commerce et de la politique de la concurrence. Le groupe de travail a jusquà maintenant traité la plupart des questions fondamentales pour lesquelles la Déclaration de Doha lavait mandaté, à savoir des principes fondamentaux comme la transparence, la non-discrimination, léquité procédurale, mais également des dispositions relatives aux ententes injustifiables, des modalités pour la coopération volontaire ainsi quun renforcement des institutions chargées de la concurrence dans les pays en développement par le biais du renforcement des capacités. Le programme pour 2002 comprenait quatre sessions. Les deux premières ont eu lieu en avril et juin et se sont concentrées sur les institutions chargées de la concurrence dans les pays en développement membres et de la définition des ententes injustifiables. LUE sest prononcée en faveur dune définition restreinte similaire à celle contenue dans une recommandation de lOCDE sappliquant à la concurrence sur les marchés intérieurs. Cependant, cela exclut les cartels dexportation, qui ont des conséquences plus directes sur les pays en développement membres de lOMC. Une série de directives, rédigées sous les auspices de la CNUCED [Note 12], traite plus longuement de ce problème. La transparence, la non-discrimination et léquité au plan de la procédure seront débattues aux sessions des 26 et 27 septembre. Quant au problème crucial et controversé des modalités des négociations, il na pas encore été traité. 40. Transparence des marchés publics. LAustralie est lunique membre de lOMC à avoir présenté un document de travail formel sur les méthodes de passation des marchés [Note 13] qui porte essentiellement sur la nécessité détablir un cadre de dispositions relatif à lobligation de rendre des comptes et à la probité en exigeant une documentation suffisante sur la procédure de passation du marché et la méthode choisie. Cela permettrait dassurer que les soumissionnaires sont traités de manière objective, loyale et conforme. 41. Facilitation des échanges. Des débats sur la simplification des procédures dimportation ont eu lieu au Conseil du commerce des marchandises, pendant lesquels les pays développés ont présenté plusieurs propositions afin dajouter un degré de spécificité aux accords déjà existants sur la simplification des procédures dimportation. Bien que cela puisse être un outil très utile pour les pays en développement membres et permettrait daméliorer de manière significative lefficacité de leurs douanes, ceux-ci se sont montrés réticents et ont exprimé la crainte que, en raison de leurs systèmes douaniers rudimentaires, il soit difficile pour eux de prendre des engagements sur ces questions. Cest lUE qui a présenté le plan le plus complet à ce sujet, en proposant des accords séparés sur les articles du GATT relatifs à la facilitation des échanges, à savoir les articles V (liberté de transit), VIII (redevances et formalités se rapportant à limportation et à lexportation) et X (publication et application des règlements relatifs au commerce) [Note 14]. F. Groupe de négociation sur les règles 42. Mesures antidumping et compensatoires. Le Programme de travail de Doha établit deux phases de négociation : la première vise à identifier les dispositions qui devront être clarifiées et améliorées et précède la phase de négociation à proprement parler. Cependant, aucune indication de délai pour chacune des deux phases na été donnée. Par conséquent, les propositions ont été longues à venir, en raison probablement de labsence dun calendrier bien défini et, bien que deux suggestions aient été avancées, les négociations nont pas encore débuté. Lune de ces propositions, soutenue par quatorze membres [Note 15], favorise une nouvelle rédaction des règles sur lantidumping afin de limiter la discrétion des autorités chargées de lenquête pour trouver le dommage et attribuer des marges de dumping. Elle propose également de définir des critères plus clairs, plus complets et plus représentatifs pour les calculs de la valeur construite, dinterdire la pratique de la réduction à zéro, cest-à-dire assigner une valeur zéro à des transactions lorsque la marge de dumping est négative. Une seconde contribution, également de ce groupe (moins la Turquie [Note16]), a cherché à inclure dans les négociations dautres questions dimportance qui ne sont pas spécifiquement abordées dans lAccord antidumping, comme par exemple la définition du « produit » et du « produit similaire » visé par lenquête, la définition de la « branche de production nationale » ou la question de savoir si la détermination de la valeur normale devrait inclure ou non les ventes sur le marché intérieur aux filiales lorsque la marge de dumping est calculée. LUE a présenté sa proposition17 le 8 juillet 2002 et les Etats-Unis devraient présenter un document conceptuel qui traitera probablement du soutien aux pays dans leur capacité à posséder des disciplines efficaces contre les pratiques commerciales déloyales et de létude des distorsions du marché. 43. Subventions aux pêcheries. Une question reste à résoudre dans ce domaine : le secteur de la pêche est-il tellement spécial que des disciplines spécifiques soient exigées au lieu de lui appliquer les subventions générales traditionnelles ? Ceux que lon appelle les « amis du poisson » (lAustralie, le Chili, lEquateur, les Etats-Unis, lIslande, la Nouvelle-Zélande, le Pérou et les Philippines) avancent que les subventions appliquées aux pêcheries non seulement faussent le commerce et ont des effets préjudiciables sur lenvironnement mais ont également des conséquences négatives sur les pays en développement car cela ne leur permet pas détablir leurs propres industries de pêche. Cela nest pas couvert par lAccord sur les subventions et les mesures compensatoires, qui se concentre sur les effets des subventions sur la concurrence. Les membres qui se déclarent contre létablissement de disciplines sur les subventions spécifiques à la pêche (la Corée et le Japon) défendent lidée selon laquelle il ne faut pas fragmenter cet accord et ramènent à de moindres proportions son effet de distorsion sur le commerce. Quant aux problèmes environnementaux, ils estiment que ceux-ci pourraient être résolus par le biais de mesures de conservation régionales, nationales et internationales. Contrairement à la Corée et au Japon, lUE, qui est un autre membre subventionneur, ne sest pas déclarée particulièrement hostile à des mesures plus sévères. Lune des raisons à cela est peut-être que lUE projette de restructurer sa politique de la pêche mais rencontre une opposition interne de la part de six pays, les « amis de la pêche », à savoir lEspagne, la France, la Grèce, lIrlande, lItalie et le Portugal. 44. Arrangements commerciaux régionaux. Les négociations visant à clarifier et améliorer les disciplines relatives aux arrangements commerciaux régionaux, telles que prescrites au paragraphe 29 de la Déclaration ministérielle de Doha, ont eu lieu du 8 au 10 juillet 2002. LAustralie et lUE ont soumis plusieurs propositions. Hormis les questions de procédure, sur des sujets tels que les délais et les données nécessaires pour établir la compatibilité dun accord avec lOMC, les questions de fond soumises au débat comprennent, entre autres, la définition, longuement débattue, de la nécessité que les accords de libre-échange et les unions douanières englobent « lessentiel des échanges commerciaux ». Dans sa proposition, lAustralie suggère notamment de définir un pourcentage de toutes les lignes tarifaires et de tenter déliminer les failles qui ont pour conséquence de fausser le commerce dans le secteur de lagriculture, étant donné quun grand nombre darrangements commerciaux régionaux exclut lagriculture de leur champ dapplication. Enfin, il reste une question importante à définir : la condition selon laquelle les droits et les autres règles relatives au commerce applicables aux non signataires ne peuvent pas dépasser celles qui existaient déjà avant la création dun arrangement commercial régional. 45. Outre les problèmes de définition, il existe dautres questions importantes à traiter concernant les arrangements commerciaux régionaux : dans quelle mesure ceux-ci peuvent-ils déroger aux règles de lOMC sur lantidumping, aux mesures compensatoires et aux sauvegardes ? Que faire dans le cas dune compensation faisant suite à la formation ou lélargissement dun accord commercial régional ? lOMC devrait-elle établir des règles dorigine préférentielles ? Les nouvelles règles issues de ces négociations devraient-elles être appliquées aux arrangements déjà existants ou ces derniers devraient-ils être considérés comme antérieurs (cest-à-dire quils puissent continuer à exister en faisant valoir quils étaient déjà en place avant létablissement des nouvelles règles) ? etc. En ce qui concerne les pays en développement membres, les thèmes abordés sont liés à la question de savoir si les arrangements commerciaux régionaux régis par la Clause dhabilitation [Note 18] devraient être soumis aux disciplines de larticle XIV ou, au contraire, devraient être exclus. G. Mémorandum daccord sur le règlement des différends [Note 19] 46. Des éléments récents sur les débats relatifs aux moyens daméliorer et de clarifier le Mémorandum daccord sur le règlement des différends se sont centrés sur une proposition en faveur dun système plus ouvert. En particulier, les Etats-Unis ont soumis une proposition qui appelle à davantage de transparence et demande notamment que des débats soit organisés sur des recommandations relatives aux procédures de traitement des interventions intéressées, sur louverture au public des réunions de tout groupe spécial, Organe dappel ou arbitrage et sur la possibilité de rendre accessibles au public les documents relatifs au règlement des différends, comme les communications écrites et les déclarations orales des parties, exceptés les passages qui contiennent des informations commerciales confidentielles ou des méthodes de renforcement de la loi. Ces propositions nont pas rencontré un vif succès, en particulier du côté des pays en développement membres qui considèrent quelles compromettent la nature gouvernementale de lOMC. Quant aux questions de « calendrier », qui ont occupé lattention dun assez grand nombre de membres pendant un certain temps, un nouveau concept a été présenté par quatorze pays [Note 20], dont neuf sont latino-américains. Le calendrier se réfère à lordre dans lequel les articles 21.5 et 22 du Mémorandum daccord sur le règlement des différends sont appliqués. En effet, il existe un problème de compatibilité entre ces articles : le premier demande que les différends entre des parties soient portés devant un groupe spécial lorsquil sagit de déterminer si les mesures correctives appliquées suite aux premières conclusions dincompatibilité avec les règles de lOMC sont appropriées. Le groupe spécial doit alors présenter son rapport dans les 90 jours suivant la date à laquelle il aura été saisi de la question. Le deuxième article, en revanche, autorise une partie à demander à lORD une autorisation de compensation ou de suspension des concessions lorsquune décision prise par le groupe spécial nest pas appliquée dans un délai raisonnable. La règle du « consensus négatif » sapplique à cette procédure afin que la compensation ou la suspension des concessions soit possible 30 jours après lexpiration de la période de temps raisonnable. En résumé, la plus grande différence dopinion réside dans la question de savoir sil faut avoir recours à la procédure de larticle 21.5 avant que celle de larticle 22 puisse être applicable21. 47. Lintérêt que les pays en développement membres ont manifesté pour une amélioration du Mémorandum daccord sur le règlement des différends est évident. Début octobre 2002, neuf pays en développement [Note 22] ont rendu une proposition dans laquelle ils remarquent que les pays en développement ont été impliqués dans 149 différends sur un total de 262, que ce soit en tant que plaignant ou en tant que défendeur. Ils établissent également une série de propositions de large ampleur afin que certaines dispositions du traitement spécial et différencié présentes dans le Mémorandum daccord sur le règlement des différends soient rendues obligatoires et en proposent des nouvelles susceptibles de rendre le traitement spécial et différencié plus efficace pour les pays en développement, comme par exemple : la création dun mécanisme de rétorsion croisée automatique pour les pays en développement membres ; dans les cas où un pays développé membre est accusé davoir violé des obligations lors dun différend avec un autre pays en développement membre ou ne parvient pas à prouver ses accusations contre un pays en développement membre, il devrait participer aux frais de justice supportés par le pays en développement membre. De même, en dépit du fait quils nont encore jamais été partie à un différend, les PMA membres ont présenté une proposition [Note 23] portant principalement sur des dispositions qui serviraient les avantages des PMA, dont notamment : rendre impératives les compensations, rendre la rétorsion effective pour les PMA en faisant en sorte que la rétorsion collective soit possible automatiquement, inclure dans le Mémorandum daccord sur le règlement des différends une disposition qui autorise les opinions dissidentes, etc. Les PMA ont également fait remarquer que sils étaient absents des différends, ce nétait pas dû au fait quils n'avaient pas eu de problèmes pouvant être soumis au système de règlement des différends, mais s'expliquait plutôt par les difficultés d'ordre structurel que posait le système lui-même. 48. La première session extraordinaire du Comité du commerce et de lenvironnement sest déroulée en mars 2002 et, en ce qui concerne les procédures, il a été convenu que les réunions suivantes auraient lieu les 11-12 juin et 10-11 octobre. Jusquà présent, les débats ont été essentiellement consacrés à la portée du mandat de Doha. LUE, le membre le plus intéressé par les négociations sur lenvironnement, a présenté un document dans lequel elle interprète le mandat de Doha et tente de définir des termes-clés comme laccord environnemental multilatéral (AEM) et les « obligations commerciales spécifiques » « entre les parties ». Certains membres ont déclaré que cette proposition étendait ce quils considéraient être un mandat de négociation circonscrit. La Déclaration de Doha indique trois domaines principaux du programme de travail : la relation juridique entre les règles de lOMC et les obligations commerciales spécifiques présentes dans les AEM parmi les parties à ces accords ; les procédures concernant les échanges dinformation entre les différents secrétariats des AEM et les comités de lOMC et les critères dadmission en tant quobservateur ; et la libéralisation des échanges dans le domaine des biens et des services environnementaux, dont notamment une référence faite aux subventions à la pêche. Une question de procédure na pas été encore résolue, celle des observateurs qui assistent aux sessions extraordinaires du Comité du commerce et de lenvironnement. Certains membres pensent quil faudrait trouver une réponse à cela le plus rapidement possible alors que dautres avancent que cest au Conseil général et au Comité des négociations commerciales de sen occuper. Pour ce qui est des marchandises et des biens et des services environnementaux, certains membres ont demandé au Comité du commerce et de lenvironnement de clarifier le concept de biens environnementaux, bien que, en général, les membres soient en faveur de négociations au sein de chaque organe (groupe de négociation sur laccès au marché et Conseil du commerce des services, en session extraordinaire). En revanche, bien que les participants ne se soient pratiquement pas entendus sur ce sujet, les membres ont pris une part active aux discussions, avec les communications de lArgentine, du Canada, des Etats-Unis, de lInde, de la Nouvelle Zélande et de la Suisse. I. Traitement spécial et différencié 49. Les PMA et les pays en développement membres de lOMC manifestent depuis longtemps leur inquiétude face au traitement spécial et différencié. Malheureusement, tout comme le président du Comité du commerce et du développement en session extraordinaire la indiqué au Comité des négociations commerciales durant sa réunion de juillet, les différences entre les membres quant à la façon dexécuter le mandat contenu dans la Déclaration de Doha et la Décision sur la mise en uvre étaient insurmontables. Par conséquent, le Comité du commerce et du développement, qui devait réexaminer, avant la fin du mois de juillet, toutes les dispositions relatives au traitement spécial et différencié afin de les renforcer et de les rendre plus précises, efficaces et opérationnelles et qui devait également rédiger des recommandations pour le Conseil général, na pas pu respecter ce délai. Celui-ci a donc été repoussé à la fin de lannée afin que lexamen des deux propositions spécifiques et des questions transversales soit possible. Ce qui est clair en revanche est que, vu la portée et le nombre des questions soulevées par les différentes propositions, le programme de travail est chargé et porte sur lélaboration dun mécanisme destiné à contrôler lefficacité des dispositions relatives au traitement spécial et différencié et sur la suite des discussions sur les moyens dincorporer le traitement spécial et différencié dans larchitecture des règles de lOMC. Etant donné que seules six réunions formelles et informelles ont été prévues pour le reste de lannée, il était évident quil ne restait pas suffisamment de temps aux pays développés et en développement membres ainsi quaux PMA membres et aux groupes pour discuter des propositions spécifiques. Par conséquent, trois réunions supplémentaires ont été fixées. A la demande dun pays en développement membre, toutes les réunions restantes prévues seront formelles. 50. Les difficultés sont non seulement liées au nombre de changements relatifs au traitement spécial et différencié que les pays en développement ont proposé (environ 80) mais également aux différences dont il est question : alors que les pays en développement sont favorables à un réexamen des dispositions spécifiques, les pays développés membres préfèreraient étudier la question sous un angle plus large qui comprendrait notamment les objectifs généraux du traitement spécial et différencié et la façon dont les pays en développement ont tiré profit des dispositions dans ce domaine. De plus, les pays industrialisés pencheraient pour que les dispositions spécifiques soient renvoyées devant les organes concernés de lOMC plutôt que dêtre étudiées dans le cadre du Comité du commerce et du développement. En outre, les pays développés membres estiment que certaines propositions dépassent le cadre du système spécial et différencié. Ils illustrent cette opinion en attirant lattention, entre autres, sur lun des points contenus dans la proposition conjointe du Groupe africain24 visant à ce que l « expansion rapide et soutenue des recettes dexportation des pays en développement Membres » devienne un engagement contraignant pour les pays développés membres (article XXXVI.2 de la Partie IV du GATT de 1994). Certains pays en développement membres ne sont pas daccord et estiment que ces propositions ne sont que des tactiques dilatoires. Ils ont aussi clairement indiqué que si le traitement spécial et différencié ne progressait que très lentement, cela se ferait au détriment des futures négociations, en particulier celles relatives aux questions de Singapour, que ces pays ne souhaitaient pas inclure comme objets des négociations. 51. En outre, au sujet du traitement spécial et différencié, certains pays développés membres ont avancé quil leur était impossible daccorder des préférences aux pays en développement membres dont le revenu par habitant est supérieur au leur. Pour ce qui est des débats, certains pays en développement membres craignent quils ouvrent une discussion sur le sujet sensible du « principe de la gradation » de certains pays en développement membres ou à la création dun système de catégories à plusieurs niveaux [Note 25]. Enfin, plusieurs pays en développement membres sinquiètent du fait que le mécanisme de contrôle du traitement spécial et différencié proposé ouvre également la voie à létablissement dun dispositif de surveillance de leur propre compatibilité avec les Accords de lOMC. J. Assistance technique et renforcement des capacités 52. La Déclaration de Doha reconnaît largement la nécessité dune assistance technique liée au commerce et dun renforcement des capacités. Quatre paragraphes leur sont consacrés, ce qui montre bien quils font partie des éléments clés du système commercial multilatéral. En outre, la Déclaration mentionne de façon spécifique que la fourniture de lassistance technique sera établie dans le but daider les pays en développement membres, les PMA et les pays en transition aux revenus limités à respecter les obligations quils ont contractées dans le cadre de lOMC et à faire appliquer leurs droits. Les membres qui bénéficient en priorité de lassistance technique liée au commerce et du renforcement des capacités sont les petites économies vulnérables en transition, de même que les membres et les observateurs qui ne bénéficient pas de représentation à Genève, cest-à-dire les non-résidents. Tout comme pour le traitement spécial et différencié, il existe également des différences entre le nord et le sud dans ce domaine : alors que les pays en développement souhaitent de leur côté une approche plus large et sur le long terme, qui comprendrait une assistance au développement accrue, les pays développés membres préfèrent, eux, privilégier les besoins immédiats que les négociations en cours ont entraîné. De même, tout comme pour le traitement spécial et différencié, les pays en développement membres ont fait de la disposition sur lefficacité de lassistance technique liée au commerce et du renforcement des capacités une condition pour avancer dans les négociations. Les bénéficiaires de cette assistance ont demandé à ce quelle soit plus efficace et ont critiqué les formes de prestation traditionnelles. Ils ont souligné que le seul moyen dêtre efficace était de fournir une assistance sur mesure, en tenant compte « des besoins locaux et de lenvironnement local dans la langue locale ». Ils ont également signalé limportance des engagements sur le long terme, en insistant sur le manque defficacité des programmes de plusieurs jours, « dun coup », qui présentaient des concepts quil était difficile dappliquer dans des situations et selon des contraintes différentes. Enfin, la coordination entre les agences et les donateurs est une nécessité qui a également été soulignée. VI. Les « Mini ministérielles » 54. Les pays en développement membres ont exprimé leur mécontentement sur la façon dont les négociations multilatérales ont eu lieu au sein de lOMC. Ils ont rendu cette opinion publique, comme cela sétait produit à Seattle, lorsque le Groupe africain et le CARICOM avaient fait des déclarations publiques dans lesquelles ils montraient leur « mécontentement et leur désaccord » quant à la façon dont les négociations avaient lieu à Seattle et au manque de transparence du processus de négociation. En effet, ils ont à plusieurs reprises exprimé leur sentiment dêtre exclus du processus principal de prises de décision, à Seattle comme à Doha. Ils ont demandé que des mécanismes soient établis afin de permettre une plus grande transparence et une participation accrue tout en restant efficace. Les pays en développement ayant fait des efforts pour participer de manière efficace au processus de négociation et pour mettre fin au système de réunions exclusives dites de la « Green Room », il semble assez surprenant que la tenue de « Mini ministérielles », auxquelles seul un petit nombre de membres participe, ait été acceptée par les pays en développement membres, qui nont pas encore exprimé leur méfiance à ce sujet. Cela pourrait-il venir du fait que le gouvernement australien a souligné que la réunion porterait sur les intérêts des pays en développement ? Ou laccord tacite des pays en développement membres est-il le premier pas vers une participation « globale » des 144 membres de lOMC par le biais de groupes géographiques défendant les mêmes intérêts et les représentant de façon indirecte ? Note 1: La Barbade, le Belize, la Colombie, le Costa Rica, El Salvador, le Guatemala, la Jamaïque, la Jordanie, Maurice, le Panama, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République dominicaine, lUruguay et les six membres de lOrganisation des Etats des Caraïbes orientales. (retour texte)
Note 2: La « non-violation » désigne une situation dans laquelle un membre estime quun autre membre a annulé ou compromis des avantages découlant dun Accord de lOMC, même lorsquil ny a pas conflit direct avec les dispositions de lAccord. (retour texte)
Note 3: Pour un examen plus approfondi du contexte des négociations sur lagriculture pendant la première phase, cest-à-dire les négociations au titre du « Programme incorporé », et de lévolution des négociations au titre du Programme de travail de Doha à proprement parler, voir le dossier thématique post-Doha de lACICI intitulé « Agriculture - Situation actuelle et perspectives », avril 2002. (retour texte)
Note 4: Un contingent tarifaire est un volume dimportation bénéficiant dun droit inférieur au droit appliqué aux importations au-delà de ce contingent. Laccès aux marchés par le biais de contingents tarifaires est également appelé accès « contingentaire ». Les importations qui dépassent le volume du contingent tarifaire (on parle également daccès « hors-contingent ») sont assujetties à des droits plus élevés. (retour texte) Note 5: Méthodologie proposée par la Suisse durant le Cycle de Tokyo pour la réduction des droits de douane applicables aux produits industriels. (retour texte) Note 6: Cuba, le Honduras, le Kenya, le Nicaragua, le Pakistan, la République dominicaine, le Sri Lanka et le Zimbabwe. (retour texte) Note 7: Pour des informations de base au sujet des négociations sur les services, voir le Dossier thématique post-Doha de lACICI intitulé « LAccord général sur le commerce des services de lOMC (AGCS) : portée et négociations », décembre 2001. (retour texte) Note 8: Voir le document JOB(02)30 pour les questions soulevées par lOuganda au nom des PMA membres et le document JOB(02)135 pour une note rédigée par le Secrétariat de lOMC et intitulée « Liste des questions soulevées ». (retour texte) Note 9: Le Canada, les Etats-Unis, le Japon et lUnion européenne. (retour texte) Note 10: Etat des communications destinées à la Base de données intégrée (G/MA/IDB/2/Rev.15), 17 septembre 2002. (retour texte) Note 11: Le Brésil, la Chine, Cuba, lEquateur, lInde, le Pakistan, la République dominicaine, la Thaïlande, le Venezuela, la Zambie et le Zimbabwe. (retour texte) Note 12: Ensemble de principes et de règles équitables convenus au niveau multilatéral pour le contrôle des pratiques commerciales restrictives. (retour texte) Note 13: WT/WGTGP/W/31, 15 mai 2002. (retour texte) Note 14: C/C/W/394, 12 juillet 2002. (retour texte) Note 15: Le Brésil, le Chili, la Colombie, la Corée, le Costa Rica, Hong Kong-Chine, Israël, le Japon, le Mexique, la Norvège, Singapour, la Suisse, la Thaïlande et la Turquie, TN/RL/W/6, 26 avril 2002. (retour texte) Note 16: TN/RL/W/10, 28 juillet 2002. (retour texte) Note 17: TN/RL/W/13, 8 juillet 2002. (retour texte) Note 18: Cet accord, en vertu duquel un traitement plus favorable est octroyé aux pays en développement sans que ce même traitement soit accordé aux autres membres, était lun des aboutissements du Cycle de Tokyo. Il comprend le Système généralisé de préférences (SGP), les mesures non tarifaires, les arrangements commerciaux régionaux entre les pays en développement et un traitement spécial pour les PMA. (retour texte) Note 19: Pour plus de détails sur les négociations du Mémorandum daccord sur le règlement des différends, voir le dossier thématique post-Doha de lACICI intitulé « Le Programme de travail de Doha : le Mémorandum daccord sur le règlement des différends », juin 2002. (retour texte) Note 20: La Bolivie, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, lEquateur, le Guatemala, le Japon, le Kenya, la Norvège, le Pérou, la Suisse, lUruguay et le Venezuela. (retour texte) Note 21: Un consensus « négatif » ou « inverse » signifie quun membre nest pas habilité à bloquer une décision, sauf par consensus. (retour texte) Note 22: Cuba, le Honduras, lInde, lIndonésie, la Malaisie, le Pakistan, le Sri Lanka, la Tanzanie et le Zimbabwe, TN/DS/W/19, 9 octobre 2002. (retour texte) Note 23: TN/DS/W/17, 9 octobre 2002. (retour texte) Note 24: TN/CTD/W/3/Rev.2, 17 juillet 2002 (retour texte) Note 25: Le « principe de gradation » fait référence à une proposition selon laquelle les pays en développement membres qui ont atteint un certain niveau de développement économique devraient être désormais traités comme des pays développés membres. (retour texte)
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